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L’opération militaire de l’USSF est une opération bleue

La plus grande guerre de défense mondiale aurait lieu en ce moment, et ce formellement depuis le 20 décembre 2019. Il est ici question d’une guerre menée par l’actuel président en temps de guerre et Commander In Chief des USA, Donald J. Trump, avec le concours des militaires américains (United States Space Force, USSF) et d’autres généraux partout sur la planète. Il s’agit de la réponse que le corps militaire mondial a décidé d’infliger au Deep state, cette toile d’araignée formée de personnes corrompues, pédophiles et démocidaires qui sévit depuis bien trop longtemps.

Je me demandais justement ce qu’ils attendaient pour agir, les hommes bleus de la planète, ceux qui ont à cœur de se battre pour le respect de nos vies humaines, ceux qui sont fondés par les valeurs de la famille et la reconnaissance des Lois œdipiennes. Qu’elle ne fut pas ma surprise lorsque j’ai compris – en ce début d’année 2024 – qu’en fait, ces hommes-là, ces êtres remarquables, avaient déjà agi dans l’ombre. Et cela depuis longtemps.

Je vous invite à écouter de toute urgence les deux interviews suivantes données par Pascal Najadi, un ancien officier de l’armée de l’air suisse mandaté par l’USSF pour dévoiler l’opération.

D’abord, son interview menée par John Kiriakou, un ancien de la CIA, lanceur d’alerte, au média RT (Russia Today) :

Sur Rumble : 

https://rumble.com/v4dyewt-disclosure.html

Directement sur le site de RT :

https://www.rt.com/shows/whistleblowers/592263-twitter-ban-whistleblowers-pascal-najadi/

Ensuite, la dernière longue interview en date qu’il a donnée à un média grec :

https://rumble.com/v4grm6q-disclosure-my-russian-orthodox-name-is-anastasios-and-i-am-aligned-with-the.html

Je vais aller à l’essentiel. Le contexte vous est donné dans l’article de blog visible ici que j’ai déjà consacré à la question et qui soutient la crédibilité de l’opération STORM.

Dans cet article-ci, j’évoque les dernières informations transmises par Pascal Najadi. Vous verrez que toute l’opération est basée sur les valeurs fondamentales qui fondent une société humaine, celles qui ont été décrites par Lévi-Strauss et qui ont été reprises par Freud dans sa théorisation relative aux Lois œdipiennes. Des valeurs bleues, donc, structurellement parlant, des valeurs liées à la structure psychique symbolisante névrotico-normale.

Dans sa dernière interview en date, P. Najadi nous informe des éléments suivants :

Une zone d’exclusion aérienne a été décrétée au-dessus de Mar-el-Lago, soit au-dessus du domicile de Donald J. Trump qui fait donc actuellement office de « Maison blanche ».

Des aller-retour afin de juger et d’exécuter les membres du Deep state à GITMO ont lieu plusieurs fois par jour.

Les opérations sont menées par 800 généraux de par le monde, et des milliers de soldats, hommes et femmes, mais pas des trans.

La guerre a déjà eu lieu, « ils ont tous été attrapés ».

La justice militaire américaine est en vigueur, en particulier le Law of War Manual de juin 2015, mis à jour en juillet 2023. Je dois encore le lire en profondeur, mais ce que P. Najadi nous dit, c’est que toute personne victime des injections COVID ou proche de victime peut dès à présent envoyer à l’ambassade de son pays les documents attestant de l’atteinte, avec photocopie du passeport de la victime, et ses coordonnées pour contact. Ne pas attendre de réponse, mais les dossiers sont traités.

Vous n’avez désormais plus besoin d’un avocat qui vous facture 500 dollars de l’heure. À l’avenir, les procès seront régis par le droit militaire.

Personnellement, je ne sais pas encore ce qu’il en est du signalement des actes de pédophilie et des autres atteintes aux enfants, je cours après le temps pour enfin lire le manuel et en comprendre davantage…

P. Najadi nous conseille également ainsi : si vous vous sentez en danger face à la police, allez à la rencontre des militaires de votre pays. Ils vous protégeront.

Les pédophiles seront exécutés d’une balle dans la tête, à leur porte.

Barack Obama, Hillary Clinton et le Pape ont déjà été exécutés. Certains procès ou exécutions seront retransmis en temps voulu. 

Elon Musk est probablement un traître… ou alors il joue un rôle en faveur de l’Alliance. 

L’opération fera surface au printemps 2024.

Le système économique a été totalement repensé et sera réinitialisé. L’argent ne sera plus un problème pour personne.

Ainsi, vous voyez que ce qui sous-tend cette opération c’est, en plus de la liberté des hommes et des femmes, le respect des trois dimensions œdipiennes (les deux premières sont de Freud, la troisième de moi) :

  • La reconnaissance de la différence des sexes : les militaires sont des hommes et des femmes, pas des trans ;
  • La reconnaissance de la différence des générations : celui qui touche un enfant est exécuté ;
  • La reconnaissance de la différence des communautés : P. Najadi n’en parle pas dans sa dernière interview, mais la question du respect des frontières des pays se réfère à cette dimension.

Ainsi, comme déjà mentionné, les valeurs qui sous-tendent l’opération sont donc bien des valeurs bleues.

P. Najadi ajoute : nous les humains avons découvert la Terre. Elle nous appartient. Pas aux membres du Deep state qui sont le Diable.

La vision est biblique : il y a un Dieu en-dehors de cet Univers qui a créé cet Univers. Dieu nous aime et nous veut libres.

Mais aussi : l’opération en cours mettra fin à toutes les guerres sur notre planète. Notre prochain combat en tant qu’espèce humaine unifiée aura lieu contre une menace qui vient de l’espace.

Enfin : il y a aura un lockdown (un couvre-feu militaire) – de 10 jours ? – qui permettra de traquer les derniers traîtres qui tenteront de fuir. Nous autres devrons alors rester à la maison. Nous n’aurons plus accès à internet mais nous serons informés par une seule chaîne militaire qui sera diffusée à la télévision et qui délivrera les tenants et aboutissants de l’opération et de la nouvelle science.

Préparez le champagne pour cette période d’arrêt du monde.

Et, surtout, « No more fear » : nous sommes bientôt libres !

L’annonce fin 2023 d’une opération militaire US en cours est-elle crédible ?

Cet article est continuellement mis à jour en fonction de l’avancée de mes recherches. Dernière update : 24.02.2024

En ce samedi 10 février 2024, j’aimerais évoquer une information qui est tombée entre mes mains autour du 24 janvier de cette année. Depuis, je passe des heures à en évaluer la crédibilité. J’ai appris que certaines personnes ont connaissance de l’existence potentielle de cette opération militaire américaine coordonnée depuis 2 ou 3 ans déjà. Je n’évoquerai pas dans cet article la crédibilité des sources, même si elle me semble digne de bonne foi*. J’évoque ici, dans cet article, la crédibilité des récits liés à des procès et exécutions de personnalités au regard de la psychologie structurelle.

Certaines sources se disant liées à une opération militaire de vaste envergure, l’opération STORM, menée depuis 2019-2020 avec comme Commander In Chief Donald J. Trump prétendent que Joe Biden est mort et que celui qui joue son rôle depuis janvier 2021 est un acteur professionnel. Cette hypothèse me semble cohérente dans la mesure où, justement, il me paraissait impossible de saisir ce mec (le Biden actuel), de lui attribuer une structure psychique, et je ne comprenais pas pourquoi… En vérifiant les photos de jeunesse et d’âge adulte de Joseph Robinette Biden Jr., et en les comparant avec celles du Biden actuel, on ne peut qu’être frappés par la dissemblance au niveau des yeux.

Pour clarifier la situation, voici le narratif qui ressort des deux films cités en source, agrémenté d’autres infos qui me paraissent crédibles et qui ont été glanées sur X : une fois Trump élu, il entre en possession de dossiers critiques sur une multitudes des personnalités politiques importantes. Armé de ces documents, il débute en 2017 une tournée qui est nommée The Capitulation Tour : lors de cette tournée dans divers pays et auprès des diverses instances qui tiennent le pouvoir dans le Monde, Trump aurait obtenu de tous l’allégeance. Puis, pour couronner le tout, Poutine donne à Trump, lors du sommet d’Helsinki en 2018, ce ballon de football en lui disant : « La balle est dans votre camp », signifiant une alliance entre les deux hommes.

En se plongeant dans les textes du site internet realrawnews.com, l’on apprend également que le narratif autour de l’Ukraine est le suivant : Zelensky et ses copains du gouvernement ukrainien font partie de l’Etat profond (Deep state), et des usines d’adrénochrome (avec bien entendu des enlèvements d’enfants) ont été implantées en Ukraine, et sont maintenant détruites par Poutine. L’argent envoyé en Ukraine par les autres puissances pour la soi-disant guerre de défense (et pris dans la poche des citoyens à travers les impôts et les taxes) servirait les intérêts personnels de riches puissants qui se font construire des maisons à gauche et à droite sur la planète. Cette guerre en Ukraine s’expliquerait donc par la nécessité de combattre le Deep state.

Intéressante également la thèse selon laquelle Trump serait ami de longue date du fils de JFK, John Fitzgerald Kennedy Jr., et que ce dernier l’accompagne toujours, ici et maintenant, dans le démantèlement de l’Etat profond souhaité par son père avant son assassinat en 1963. Trump aurait été choisi dès l’âge de 18 ans pour jouer ce rôle. La structure psychique non symbolisante de Trump colle bien avec cette idée. Un sujet non symbolisant accroché au réel et élevé en contact avec de bonnes valeurs restera fidèle et sera un défenseur des enfants et des gens. Surtout si un contenant psychique tel que JFK Jr. l’accompagne…

S’agissant des opérations militaires en cours, le site internet relarawnews.com délivre des informations au jour le jour sur des arrestations, jugements et exécutions de personnalités reconnues comme appartenant au Deep state, dont le dessein serait d’asservir les peuples. Je n’ai rien à redire à cette dernière hypothèse, qui est tout à fait crédible et même… parfaitement visible à qui sait un peu regarder.

Il est prétendu que, depuis mars 2020, de multiples vols quotidiens atterrissent sur et décollent de la Base navale de la baie de Guantánamo (d’autres vols auraient lieu vers et depuis la Base navale de Guam qui se situe dans l’océan Pacifique et qui appartient également aux Américains) pour enregistrer ceux qui sont désignés à la fois comme des traîtres, des tyrans COVID, des pédocriminels, qu’ils soient politiciens corrompus, PDG, juges ou procureurs.

J’ai lu le descriptif des arrestations et des jugements de la plupart des personnes qui sont listées dans le document .pdf que j’ai produit et que vous pourrez télécharger en fin d’article. Vous verrez dans ce fichier que je dois encore investiguer quelques points. S’agissant de Hillary Clinton (très probable structure verte) et Bill Clinton (probable structure bleue), la description de leur réaction individuelle au cours de leur procès ainsi qu’avant leur exécution coïncide avec la structure psychique que j’avais décelée en eux avant d’avoir connaissance de ces données présentées par le site relarawnews.com. C’est pour cette raison que ces récits m’ont paru crédibles.

Néanmoins, au fur et à mesure de mes recherches, j’apprends que certains d’entre eux auraient été remplacés par des doubles (acteurs, sosies, … voire clones !) depuis fort longtemps déjà. Pour exemple, les vrais Bill et Melinda Gates auraient été pendus à un arbre en Inde en 2013. Ce ne serait pas étonnant au vu du génocide dont ils sont responsables avec leurs vaccins dans ce pays. Le documentaire Netflix de 2019 qui évoque le parcours de Bill Gates dépeint une Melinda qui semble présenter une structure rose. Néanmoins, les photos de leur jeunesse nous mettent plutôt sur la piste d’une structure symbolisante… Du coup, mes diagnostics ont parfois dû être revisités à la lumière de cette information.

Pour rappel, les 3 structures psychiques et leur couleur respective :

Dans le descriptif de son procès, Bill Gates se serait défendu en exprimant qu’il est un philanthrope, ce que j’ai toujours pensé qu’il croyait être. C’est un individu de structure bleue à mon sens, puisque ses deux parents sont verts selon mes analyses, et que dès lors ils ne peuvent pas avoir généré un enfant vert. Et que, bien entendu, il symbolise. Mais que faire de cette info si le vrai Gates est mort en 2013 ?? Est-ce à dire que la piste du clonage serait à suivre, et que celui qui a été tué en octobre 2021 serait son double croyant être le vrai Bill Gates ? C’est en tous cas une thèse qui apparaît sur relarawnews.com (RRN) à propos d’autres clones.

Quand à Bill Clinton, il se serait effondré au cours de son procès en faisant part de remords, et il est vrai que les faits qui lui sont reprochés sont bien moindres par rapport à ceux que l’on impute à sa « sorcière » de femme. D’ailleurs, il aurait écopé de la prison à vie (alors que tous les autres dont j’ai lu les procès auraient été condamnés à la peine de mort) même s’il aurait finalement été empoisonné à Guantánamo.

Je n’ai pas trouvé trouvé d’éléments sur George Soros sur le site de RRN. Charlie Freak, cité en source, estime que les personnalités qui ont directement mis en danger des enfants ont été exécutées en premier, et que les individus tels que Soros seront maintenus en vie pour offrir au peuple un exemple de procès.

Il y a des traces de Barack Obama sur le site relarawnews.com, en particulier en lien avec la recherche de ses doubles ou de ses clones mais peu d’éléments sur son arrestation et sur son procès : il aurait été jugé et exécuté pour crimes contre l’Amérique, et ce avant le mois de mai 2021 si l’on tient compte de la date de l’article qui en parle. Une source sur X prétend qu’il a été exécuté en 2019. Les actions qui lui sont reprochées sont répertoriées au haut du document .pdf joint à cet article. Dans une vidéo postée sur X, une potentielle victime de réseaux pédophiles devenue adulte explique avoir été violée par Barack Obama et Joe Biden alors qu’elle était enfant. Sur le site de RRN, il est décrit que, manifestement, beaucoup de membres de l’Etat profond vénèrent Obama. Pour ma part, avant la connaissance de ces nouvelles informations, je le croyais de structure bleue. Mais il peut très bien avoir joué la carte bleue. En tant que personnalité utilisée par la CIA (ses deux parents appartenaient à cette organisation et la CIA l’aurait « élevé » pour le placer au pouvoir), il peut être un espion talentueux. Il serait donc de structure verte puisque, une chose est sûre, il symbolise ! À 14 minutes de la vidéo de Charlie Freak, l’on apprend que Barack Obama enfant était distribué en tant que jouet sexuel auprès de puissants… Il est homosexuel et Michelle Obama est née homme.

Tom Hanks est décrit par les articles de RRN comme un pédophile notoire. Il aurait lui aussi déjà été exécuté. Cette fois par injection létale. Je n’ai jamais vu Forrest Gump. Je n’en ai jamais en envie. Je ne me rappelle aucun film avec lui. Et pourtant, en revoyant sa filmographie, il y a plusieurs films que j’ai vus. Il ne m’inspire rien. Il ne me paraît pas du tout improbable qu’il soit de structure verte qui est, comme vous le savez peut-être déjà, l’une des deux structures qui passe à l’acte sur des enfants (l’autre est la structure non symbolisante). Même si tous les verts et tous les roses ne le font pas.

L’élément qui me trouble le plus dans ces récits (mais que je peux néanmoins envisager) au plan de la psychologie structurelle, c’est le fait que des individus de structure bleue puissent se comporter de manière si délictuelle. Mais il est vrai que Bill Clinton n’a manifestement jamais quitté ce monstre que semble bien être Hillary. En matière de criminalité verte, j’avais déjà été servie avec Alexandre Despallières, mais là avec Hillary on touche des sommets, toujours si les faits qui lui sont reprochés selon les récits du procès sont réels, ce qui reste fort probable au vu de sa structuration psychique. La réaction d’Hillary telle qu’est est décrite au moment de son procès coïncide là aussi avec sa structure de personnalité.

Néanmoins, le trouble a trouvé une réponse lorsque j’ai découvert le témoignage d’Anneke Lucas, victime d’un réseau pédophile lié au belge Nihoul. Il y a peu de temps, alors que j’étais en cours d’écriture de mon ouvrage sur le profilage criminel, j’ai étudié le cas de Patrick Haemers, un braqueur belge qui m’est apparu posséder une structure bleue. A cette époque je ne savais pas qu’il avait lui-même été victime du même réseau et que Anneke lui doit la vie, parce qu’il a réussi à la faire sortir de là alors qu’elle était pré-ado. Il a néanmoins eu des rapports sexuels avec elle et la frappait. Je n’avais pas envisagé que les individus de structure bleue commettent de tels actes. Mais j’ai appris à cette occasion qu’il en était autrement s’ils avaient appris à le faire parce que leur survie en dépendait.

Je vous invite dès à présent à télécharger le document .pdf qui liste les dates d’arrestation et d’exécution des membres du Deep state, leur fonction, leur lieu de détention, les chefs d’accusation portés contre eux ainsi que la sentence qui leur aurait été infligée.

N’oubliez pas que la justice militaire aux États-Unis est une justice indépendante de la justice pénale à destination des justiciables non militaires, donc des citoyens en général. Les séries américaines telles que « JAG » et « NCIS » nous apprennent comment les procès et les enquêtes militaires fonctionnent, comme c’est également le cas du film américain « Des hommes d’honneur » avec Tom Cruise et Jack Nicholson. Il s’agit du droit militaire américain, et j’ai toujours aimé le bon sens qui semble présider à ces procès. A l’heure actuelle, ils valent 1000 fois mieux que nos tribunaux actuels qui libèrent les pédophiles et qui donnent le droit de garde au parent pédophile. Les militaires ont le sens du devoir, ils ont des salaires qui ne sont pas indécents, ils ne doivent pas à ma connaissance adhérer à un parti politique pour exercer la justice et la plupart à mon sens sont de structure bleue. Il s’agit de la Maison des hommes et, dans la Maison des hommes, on empêche tout danger envers des enfants. La justice en Suisse et en France s’est retournée contre les victimes ces dernières années, je l’ai vu de mes yeux en tant que psychologue légale, et je ne l’accepte pas !

J’ai dit à mes amies que ce type de procès et d’exécutions heurte (peine de mort par pendaison) que, de toutes les façons, si ce narratif est basé sur des faits réels, ce n’est pas pas comme si on avait le choix de décider si l’on veut ou non que cela se produise ainsi. On est en guerre. Et les guerres font des morts.

Ce qui nous attend, si l’opération STORM existe réellement, c’est le renversement de toutes les démocraties et un monde régi par les lois du Code unifié de justice militaire (UCMJ). Et surtout la promesse de voir les pédophiles mis hors d’état de nuire. Et ça, c’est une idée qui me réjouit !

*Mes sources principales au sujet de l’opération en cours STORM sont les suivantes :
– Le canal Telegram https://t.me/PascalNajadiNEWS
– Le film « The Greatest Show On Earth » de Nick Alvear, visible sur Rumble et sur Good Lion TV
– Le film « Trump & the Q Plan : Complete from A to Z » du podcast The Charlie Freak Podcast, visible sur le profil Rumble de P. Najadi

Tout le monde ne peut pas être accusé de pédophilie

Nota Bene du 24.02.2024 : lors de l’écriture de cet article, il y a près d’un an, je n’avais connaissance que de victimes (femmes) de réseaux pédophiles de structure bleue qui n’étaient pas passées à l’acte sur des enfants à leur tour. En prison et dans ma pratique privée, je n’ai jamais reçu d’homme bleu qui soit passé à l’acte sur des enfants suite à des traumatismes sexuels. Lors de l’écriture de l’article, je n’avais pas connaissance des faits de pédophilie qu’une certaine mouvance attribue (je pense à raison) à Barack Obama (s’il est bleu, mais il est probablement vert !) et à Bill Clinton. C’est lors de l’écoute de Anneke Lucas, survivante de réseaux pédo-satanistes, que j’ai compris que les structures bleues enrôlées dans ces milieux pouvaient passer à l’acte. Cette femme évoque en effet sa relation avec Patrick Haemers, un braqueur belge de structure bleue – qui l’a sauvée d’une mort certaine – et les faits qu’il a commis alors qu’elle était âgée de 9 ans environ. Il était en effet violent physiquement avec elle et a entretenu des relations sexuelles avec elle alors qu’elle était enfant et lui jeune adulte. Selon elle, et je n’ai aucune raison de ne pas la croire, elle était une esclave sexuelle du réseau dans lequel Haemers a lui aussi grandi.

Ainsi, je demande au lecteur de tenir compte du fait que le présent article s’attache à décrire le passage à l’acte de la part d’individus qui n’ont pas grandi dans la plus grande violence dont de telles sphères sont capables, mais au sein d’une famille nucléaire étrangère à ces réseaux spécialisés dans le contrôle mental. Pour plus d’infos sur les personnalités liées à ces réseaux pédo-satanistes, lisez mon article de blog suivant : « L’annonce fin 2023 d’une opération miliaire US en cours est-elle crédible ? ».

Dans le guide d’évaluation des compétences parentales que j’ai fait paraître sur Apple Books il y a de cela trois ans maintenant, j’évoquais que les structures psychiques ne sont pas égales en matière de passage à l’acte criminel pédophile. Les situations dans lesquelles les pères (en particulier) sont accusés à tort par leur ex-compagne d’avoir abusé de leurs enfants existent bel et bien, et sont dévastatrices. En effet, si les experts déterminaient précisément la structure psychique de ces pères, ils s’apercevraient que le passage à l’acte supposé n’a pas pu avoir lieu.

Dans le présent article, je reproduis le chapitre complet de mon guide consacré à cette question particulière.

Souvenez-vous du tableau qui place les couleurs structurelles en fonction de leur rapport à la Loi/loi. Automatiquement, vous comprendrez que les bleus n’abusent pas des enfants.

L’une des Lois que l’on nomme Lois œdipiennes est ce que l’on appelle « la reconnaissance de la différence des générations ». Cela signifie que tout humain symbolisant dont le psychisme est sain sait ceci : être un enfant ce n’est pas la même chose qu’être un adulte. En outre, il sait également que ce dernier statut implique des responsabilités vis-à-vis des êtres non finis de notre espèce.

Cela signifie également que le sujet qui reconnaît cette Loi prendra soin de manière naturelle de ses frères et sœurs moins âgés que lui, ou porteurs d’un handicap : en effet, les sujets bleus ont un sens inné des responsabilités vis-à-vis des plus démunis des membres de leur fratrie. Il arrive d’ailleurs parfois que ces enfants s’occupent des besoins de leurs parents lorsque ce sont ces derniers qui se montrent démunis. Lorsqu’ils tentent de le faire avec un parent capable, à l’occasion d’un moment de détresse que ce dernier traversera, la Loi reprendra place puisque tel parent rappellera à l’enfant que c’est lui qui est responsable de protéger son enfant (et pas le contraire). Dans un monde de bleus, les Lois œdipiennes régulent les relations entre les membres d’une famille et permettent que les rôles de chacun soient correctement alignés. Vivre entre bleus, c’est toujours tendre vers ce qui est juste. Vivre avec des verts ou des roses, c’est sans cesse tendre vers un contre-sens à ce qui est juste.

Partant, ce sont les sujets sociopathiques qui passeront à l’acte sur des enfants et oublieront à la fois le rôle qu’ils sont censés jouer auprès des sujets en développement de notre espèce, ainsi que l’immaturité sexuelle et l’incapacité à consentir à une relation sexuelle propre à tout enfant.
Qui sont donc les individus que je définis comme « sociopathiques » ? Et bien, ce sont tous ceux de notre espèce qui connaissent certaines règles mais qui n’ont pas intégré les Lois symboliques (donc les structures roses) ainsi que tous ceux qui sont dans l’ordre du symbolique mais dont les normes internes ont dévié, ou se sont élargies, sur certains sujets (donc les sujets verts, sujets transgressifs).

Précisons : tous les roses et tous les verts ne passeront pas à l’acte sexuel sur des enfants. Certains seulement. Mais si vous avez face à vous un individu d’une telle couleur, et qu’un soupçon pèse sur lui à ce sujet, vous devez poser l’hypothèse qu’il ait pu le faire, en première analyse. Par contre, aucun sujet bleu de structure ne l’a jamais fait à ma connaissance, ce qui est compatible avec le modèle selon lequel l’individu bleu respecte les Lois œdipiennes. Un auteur, Hubert Van Gijseghem, évoque dans l’un de ses ouvrages relatifs à la typologie des agresseurs sexuels (La personnalité de l’abuseur sexuel, 1988) la possibilité d’un tel passage à l’acte chez le sujet névrotique (bleu). Mais il précise que ceci est très rare, que cela a lieu en général pendant une phase dépressive de l’auteur, et sera non réitéré. Personnellement, j’ai en mémoire deux situations seulement impliquant un sujet bleu : un homme condamné par la justice qui entretenait à 19 ans des relations consenties avec une jeune fille de 15 ans (elle n’a pas porté plainte, le « délit » a été poursuivi d’office au nom de la loi selon laquelle l’écart d’âge était trop important) ainsi qu’une situation de dérapage contrôlé très rapidement entre un beau-père et sa belle-fille devenue pubère (une seule caresse trop explicite puis le retrait total de l’auteur qui a de suite mesuré l’ampleur de la portée de son acte). Le sujet bleu qui dérape une fois ne le fera plus, puisque son économie psychique est basée sur le sentiment de culpabilité.

Notez bien ceci : le risque de passage à l’acte sexuel sur enfant ou de viol d’un adulte, de la part d’un sujet de structure psychique bleue, m’apparaît nul.
Par contre, il existe bien des sujets bleus qui ont tué leurs enfants, dans un contexte dissociatif. J’évoquerai ce point en détail dans l’ouvrage à paraître que je consacrerai au profilage criminel.

Cela ne veut pas dire que les sujets bleus ne peuvent pas fantasmer des actes sexuels avec des enfants. J’ai en mémoire le témoignage d’un homme (vous le trouverez sous le prénom de Badredine dans ce documentaire) qui avait été abusé a partir de l’âge de trois ans, et qui fantasmait sur les fillettes de cet âge, mais qui craignait comme la peste de passer à l’acte. Devaient s’être liés chez lui, au moment du traumatisme subi, pulsion sexuelle en développement et plaisir physique lié à toute stimulation des zones érogènes. Un travail psycho-sensoriel accompagné par un professionnel et revisitant les abus pour traverser le traumatisme devrait lui permettre de se débarrasser de ces fantasmes qui le handicapent.

En matière de maltraitance à enfants, les abus sexuels prennent une place toute particulière. La légitimité de frapper un enfant se discute encore parfois entre ceux qui considèrent que tout châtiment corporel est inadmissible et ceux qui pensent qu’une baffe ou une fessée « n’a jamais tué personne », et d’ailleurs la jurisprudence suisse accepte un « droit de correction » dans certaines circonstances. Mais le fait d’entretenir des relations sexuelles avec des enfants, ou de les approcher sexuellement (attouchements), en particulier lorsqu’il s’agit des siens, relève du tabou ultime.

Par ailleurs, moult précautions sont prises dans ces situations. Les intervenants en protection des mineurs le savent bien : la nécessité d’un témoignage non influencé des enfants dans ces situations permet aux professionnels de retirer un enfant aux bons soins de ses parents sans les en informer au préalable comme il est d’usage. En effet, dans ces cas, la police prend rapidement le relais pour entendre les enfants dans des conditions strictes, souvent en présence d’un psychologue détaché pour l’occasion, et filme leur témoignage.

En matière d’agressions sexuelles ayant lieu à l’extérieur de la famille, le risque qu’un enfant soit victime augmente lorsque ses parents présentent des écueils au niveau de leurs capacités parentales. En effet, celui qui a grandi dans un milieu sécurisant se sent en confiance à la fois pour rapporter à ses parents toute tentative à son encontre, mais également pour ne pas céder à la menace si fréquemment utilisée par les auteurs d’abus pour maintenir l’enfant dans le secret par le silence en cas de passage à l’acte (« Si tu parles, tu iras en prison/j’irai en prison/tes parents auront des problèmes »).

Je me souviens d’un auteur d’abus sexuels vert dont j’assurais le suivi et qui me disait que ses victimes étaient choisies parce qu’elles étaient livrées à elles-mêmes. Ainsi, un abuseur peut facilement se frayer un chemin vers sa proie quand l’un ou les deux parents de l’enfant victime sont des sujets de structure rose, puisque ces derniers n’offrent pas de protection à leur progéniture. Souvenez-vous de ce qu’il s’est passé pour les victimes de Michael Jackson qui s’expriment dans le documentaire déjà cité. D’après l’analyse que j’ai faite de la situation, ces hommes avaient tous les deux un père rose. Comme déjà souligné, aucun homme bleu n’aurait laissé son garçon passer toutes les nuits de sa jeune vie dans la chambre d’hôtel d’un homme adulte.

Il arrive également que les faits se produisent sous le toit des parents roses : ces derniers sont en effet pour la majorité d’entre eux incapables d’anticiper ce qu’il se trame dans la chambre de leurs enfants ou de leurs proches installés à la maison, mais également d’entendre les signes de détresse des petites victimes.

Ce qui est profondément injuste, c’est le fait que ce sont d’abord les enfants qui sont déjà fragilisés par leur milieu familial qui seront abusés.

Les traumatismes vécus par les enfants abusés sexuellement les suivent leur vie entière, mais de manière différentielle en fonction de la structure. Le sujet bleu fera tout pour ne pas passer à l’acte quand les deux autres structures seront moins regardantes… du fait de leur défaut relatif au sentiment de culpabilité et à la notion de responsabilité d’un adulte envers un enfant.

En cas d’abus sexuels dans l’enfance, les hommes bleus deviennent inhibés dans les relations sexuelles ou violents physiquement avec des hommes adultes qui représentent un danger. Ils peuvent également fantasmer un passage à l’acte sur enfant à cause de la trace en mémoire de l’excitation alors vécue en tant qu’enfant. Mais ils ne toucheront pas un enfant. Les hommes roses répètent le trauma sur d’autres enfants. Chez les verts, cela dépend de la construction de leur fétiche : si leur objet sexuel fétiche est un enfant, ils n’auront de cesse de passer à l’acte. Ce qui fera d’eux des prédateurs redoutables pouvant faire un très grand nombre de victimes, prédateurs d’autant plus redoutables qu’ils sont capables de manipuler de manière très subtile leurs proies afin d’obtenir leur confiance et de passer à l’acte en toute inquiétude.

Je ne possède pas suffisamment de données cliniques liées aux femmes auteurs d’abus sexuel pour en dire davantage sur cette catégorie particulière qui est peu étudiée, mais les caractéristiques structurelles s’appliqueront évidemment.

Cliquez sur l’image pour accéder au guide complet sur Apple Books

La personnalité humaine : 3 couleurs psychiques (mini-guide)

Ce mini-guide d’introduction aux couleurs psychiques (les trois structures de la personnalité humaine), qui compte une dizaine de pages, est mis à votre disposition ci-dessous en version .pdf.

Je vous en souhaite une bonne lecture !

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Hypothèses cliniques au sujet de cinq affaires criminelles – Acte I

La psychologie structurelle est l’outil indispensable à l’analyse et au traitement des affaires psycho-légales. Comme je l’ai déjà mentionné dans plusieurs écrits (articles sur la psycho structurelle, le profilage structuraliste, le passage à l’acte terroriste, la structure non symbolisante), il existe trois façons d’être au monde qui conditionnent de manière différentielle le type de passage à l’acte criminel et son sens. Dans le présent article, puis dans les suivants, j’évoquerai en plusieurs actes sept affaires criminelles dans le but de présenter, sans entrer dans tous les détails, la façon dont il s’agit de réfléchir sur le plan clinique pour aboutir à des hypothèses valables en terme de fonctionnement de personnalité. En un mot, pour comprendre qui a pu commettre le crime et pourquoi.

Dans l’Acte I, il s’agira de revenir sur les affaires Alexia Daval, Mary Jo Buttafuoco, Valérie Bary, Magali Delavaud et Meredith Kercher (les noms donnés sont ceux des victimes).

L’Acte II reviendra sur les allégations de pédophilie à l’encontre de Michael Jackson, et je m’appuierai sur l’indispensable documentaire Leaving Neverland réalisé par Dan Reed en 2019 pour illustrer la logique de tels abus lorsqu’ils sont commis par un individu non symbolisant (le terme est de moi, voir cet article pour un aperçu de la notion), ainsi que pour évoquer leur impact sur les victimes et leur famille.

Enfin, l’Acte III me verra donner ma conclusion relative à une énigme encore récemment en suspens pour moi : quelle est la couleur psychique de Bertrand Cantat et comment explique-t-elle la violence conjugale dont cet homme semble avoir fait preuve tout au long de sa vie amoureuse ?

Cette série d’articles profitera avant tout aux policiers, profilers, juges d’instruction, psychologues et psychiatres légaux ainsi qu’aux psycho-criminologues, mais également à toutes les personnes intéressées par les affaires criminelles et le comportement humain. Ma pratique clinique m’a montré que nombre de mes patients haut potentiel sont interpellés par ce type d’affaires. Je décèle également le haut potentiel chez de nombreux journalistes spécialisés dans le champ judiciaire. 

Je rappelle en préambule qu’ils existe trois couleurs psychiques que je définis précisément dans mon ouvrage à paraître (pour un aperçu rapide, voir le flyer de présentation des supervisions et formations que je propose aux professionnels du secteur). Dans le présent article, les génogrammes qui sont présentés en regard de chaque affaire font état de mes hypothèses relatives à la couleur psychique des individus qui les composent. Les raisons qui me poussent à diagnostiquer chaque individu sont clairement définissables mais toutes ne sont pas évoquées dans l’article. En effet, pour diagnostiquer une structure, il s’agit de tenir compte d’un faisceau d’indices, et pas de deux ou trois éléments.

Ma pratique clinique et mes recherches m’ont amenée à pouvoir, à l’heure actuelle, diagnostiquer les structures psychiques qui composent un génogramme dans une affaire familiale à partir d’une émission télévisuelle. En effet, les images et verbatim qui sont disponibles grâce à de telles émissions sont souvent suffisants. Il reste parfois des zones d’ombre, que je décline. Il est évident que la rencontre réelle avec les protagonistes et l’administration des outils de diagnostic de la personnalité restent le moyen le plus sûr de ne pas se tromper.

C’est en débutant ma carrière en prison, il y a vingt ans, que j’ai commencé à tenter de comprendre comment appréhender de manière précise la question de la structuration psychique d’un individu en lien avec son passage à l’acte. Depuis, je suis parvenue à dégager un modèle précis qui situe d’abord l’individu selon le type de rapport à la Loi qui est le sien. En effet, tel rapport diffère d’un être humain à un autre en fonction de sa couleur psychique.

Rapport à la Loi selon la couleur psychique

Il existe une multitude d’autres dimensions de l’existence au sujet desquelles les trois structures psychique diffèrent. Le flyer que j’ai édité, cité plus haut, donne un aperçu spécifique aux questions traitées dans le champ de la psychologie légale.

Affaire Daval

Prenons donc une première affaire, puisqu’elle est actuellement en cours de traitement par la justice française (la reconstitution vient d’avoir lieu, en présence des parents de la victime) : Alexia Daval est étranglée par son mari Jonathann au cours d’une dispute. Ce dernier dissimulera son corps en partie calciné sous des branchages dans un bois.

De mémoire, le documentaire qui m’a servi de base à l’analyse est celui de l’émission Chroniques criminelles (actuellement introuvable en ligne). Ce documentaire évoque également la deuxième affaire que j’analyserai, celle qui met en cause Amy Fisher dans une tentative d’homicide.

L’affaire Alexia Daval est très simple à analyser sur le plan clinique : Jonathann est rose (avant tout, c’est son immense fragilité psychique qui en atteste) et, selon mon hypothèse, Alexia est bleue. Alexia n’est pas rose, les photos d’elle en témoignent (oui, parce qu’il est possible de diagnostiquer la structure non symbolisante sur photos, je l’expliquerai dans mon ouvrage). Par ailleurs, il y a peu de chances qu’Alexia soit verte étant donné la personnalité de sa mère (la mère d’Alexia). Cette dernière est très présente dans les médias. Elle s’exprime régulièrement, ce qui permet de diagnostiquer une très probable structure bleue, qui plus est combative, facteur de protection pour sa descendance. Le père est moins présent mais il encadre son épouse. En premier hypothèse, je partirais du postulat qu’il est bleu également. Cette vidéo en ligne sur uTube est très intéressante à cet égard. On y voit Jonathann qui, comme face à toute situation qui rappelle les faits, est pris par l’émotion. Les roses émotifs n’ont pas de défenses contre l’effraction des pensées qui rappellent une douleur. Les parents d’Alexia montrent une plus grande capacité à se contenir.

Alexia Daval est donc tuée par son mari, manifestement au cours d’une dispute lors de laquelle il aurait été question de l’incapacité du couple à faire un enfant. Selon Jonathann, Alexia lui aurait reproché cela. Dans le documentaire, il est dit que des échanges électroniques attesteraient du fait que le couple se disputait à ce sujet, ou qu’Alexia le lui reprocherait. Il s’agirait néanmoins de vérifier quelle est la teneur exacte des échanges (ce qui, d’ailleurs, permettrait de vérifier mes hypothèses structurelles), pour savoir si effectivement Alexia reprochait à son mari le fait de ne pas pouvoir avoir d’enfant ou si elle lui en parlait plutôt avec déception. En effet, l’individu rose, ayant de grandes difficultés à prendre les responsabilités de la vie sur ses propres épaules (pour une question de structure, qui dépend d’une constitution neurobiologique spécifique), peut se sentir persécuté face à l’insatisfaction d’un conjoint. 

Après le crime, Jonathann va donc commencer par le maquiller pour nier les faits. Il fera ensuite des aveux, puis se rétractera, à deux reprises au moins. Il se présentera en compagnie des parents de la victime dans les événements sociaux liés au drame. Où il se montre effondré, accablé par la situation… ce qui choquera grandement une fois qu’il sera démasqué.

Le drame du rose, c’est l’image, et son enjeu, éviter les coups de bâton. Jonathann ne voulait pas décevoir sa mère. Bien entendu, tout individu est susceptible de vouloir cacher la vérité, pour des raisons liées à sa structure propre. À un moment donné, un individu qui est passé à l’acte criminel, si cet acte n’était pas prémédité, doit se déterminer au sujet de la suite à donner à son acte : cacher la tragédie ou se rendre et avouer. Beaucoup cachent la vérité, invoquant pour eux-mêmes des arguments supérieurs pour le faire. La victime ne pouvant ressusciter, peu sont ceux qui voient l’intérêt d’aller en prison. D’autant que très peu d’individus qui tuent sont issus de la structure psychique dont l’économie est basée sur le sentiment de culpabilité (la structure bleue), sentiment qui conduit à un besoin d’être puni.

Affaire Fisher-Buttafuoco

Deuxième affaire : Amy Fisher tente d’assassiner Mary Jo Buttafuoco, l’épouse de son amant. En effet, le problème de la femme rose, c’est qu’elle ne comprend pas la notion de maîtresse (la position de maîtresse est une position qui requiert la capacité d’ambivalence, absente chez les sujets de structure rose, cf. mon article « Au pied de la lettre » pour appréhender cette notion). Elle estime avoir de la chance d’être tombée sur cet homme et elle ne saisit pas que cette double vie convient bien à Buttafuoco et qu’il n’a pas l’intention de quitter sa femme et sa famille. En effet, l’homme vert ne présente pas les scrupules du bleu quand il s’agit de mener ladite double vie (ni d’ailleurs lorsqu’il est question de séduire et faire l’amour à une ado de 16 ans dans le cas de Buttafuoco).

Les amants Fisher et Buttafuoco s’exposent ensemble, des années après la tentative de meurtre, dans les médias américains. Cela répond à leur besoin narcissique. J’encourage le lecteur qui comprend l’anglais à s’intéresser aux visages, regards, attitudes corporelles et affectives et aux paroles des protagonistes (de multiples vidéos sont disponibles sur le web) : il se fera ainsi une idée de ce qui distingue les structures psychiques. Joey Buttafuoco a une grande gueule et se montre très narcissique. Quant à Amy Fisher, elle décrit les événements comme s’ils lui étaient tombés dessus et qu’elle n’en portait pas vraiment la responsabilité, ce qui est typique de la structure rose… mais sincère ! C’est bien ainsi que les sujets roses envisagent le monde : les événements se produisent à partir de ce qu’ils voient, et ils ne voient pas en eux-mêmes.

Affaire Bary

Évoquons à présent l’affaire Laurent Bary, présentée dans cette édition de Faites entrer l’accusé.

Laurent Bary a été condamné pour avoir tué sa femme Valérie à leur domicile en mars 2004. Il nie les faits. Il a simulé une scène de cambriolage peu crédible, qui questionne donc les enquêteurs, au motif qu’il aurait craint être accusé à tort du meurtre.

Plusieurs membres de la famille Bary prennent la parole dans le documentaire. Il est très clair pour moi que Chantal Bary, la mère de Laurent, est un sujet bleu qui n’est pas haut potentiel. Le fils de Bary, Kévin, est également un sujet bleu (probablement intense), ce qui semble être le cas également de Valérie, la victime. Tous les éléments penchent en faveur de cette configuration. Laurent Bary, quant à lui, est un sujet non symbolisant (rose). Il est assez rare que la seule analyse des photographies d’une personne permette de poser le diagnostic : pourtant, c’est le cas de Laurent Bary. Les autres éléments qui corroborent l’hypothèse (il s’agit en effet de toujours se baser sur un faisceau d’indices probants) sont décrits ci-après.

Bary a rencontré sa future épouse alors qu’il était brancardier dans la clinique dans laquelle ils travaillaient tous deux. C’est un ancien militaire passionné par les armes blanches. Valérie aurait été tuée à l’aide d’un couteau utilisé par son époux pour couper les volailles.

Laurent Bary s’était en effet installé à son compte pour élever des poulets. Son épouse l’aurait rejoint dans cette entreprise. Néanmoins, sur le plan financier, l’affaire ne prend pas comme prévu et le couple se retrouve avec près de 120’000 euros de crédits à rembourser. La situation est difficile, au point qu’à un certain moment Laurent Bary dort dans son camion et que Valérie cherche un appartement pour elle. Elle aurait eu le sentiment d’avoir tout sacrifié pour cette vie à la campagne alors que là n’était pas son souhait. Par ailleurs, des dissensions existent également au sujet des enfants.

Le génogramme décrit la situation familiale : quatre enfants, dont un enfant issu du couple ; les trois autres issus de l’union précédente de chaque parent. En particulier, pour une illustration parfaite de l’incapacité d’un sujet rose à appréhender correctement son rôle parental auprès d’un beau-fils, notons que Laurent Bary a trouvé pertinent de se rendre dans un poste de police pour porter plainte contre son beau-fils de douze ans, Thomas, pour propos diffamatoires. La policière en charge de la plainte a bien tenté de le dissuader et de lui proposer de privilégier des moyens éducatifs, mais il maintiendra sa demande de dépôt de plainte. Par ailleurs, il est fait état de brimades de la part de Laurent Bary à l’encontre de son beau-fils : il aurait lacéré ses baskets et volé ses livres scolaires.

Les enfants qui s’expriment dans le documentaire, soit Kévin et Laura, ne croient pas à la culpabilité de leur père. C’est également le cas de Chantal Bary, la mère du condamné. Elle dit : « Il aime trop ses gamins pour avoir fait une chose comme ça ». Sauf que ce type de passage à l’acte intervient comme une éruption non contrôlée et non préparée. Bien sûr, sans doute que Bary aurait préféré ne pas tuer son épouse, mais cela a été plus fort que lui.

Kévin estime que son père n’est pas quelqu’un de violent. Mais faut-il toujours l’avoir été pour commettre un tel crime ? Je pense à l’affaire Jean-Claude Romand (cet homme qui se faisait passer pour un médecin travaillant à l’OMS) qui n’avait pas non plus d’antécédents de violence mais qui a décimé l’ensemble de sa famille (et le chien). Et ceci, le psychiatre traitant qui a témoigné à la barre en faveur de Bary ne l’a pas compris. On ne s’improvise pas expert en matière de psychologie légale.

Pauvre Kévin qui ne veut pas entendre, parce que pour lui sans doute cela signifierait que son père est un monstre. Un monstre ou un malade ? Les gendarmes et les policiers le savent : s’il usent de la logique qui est la leur (propre), il ne résolvent pas les crimes. Les avocats et autres enquêteurs qui émettent des analyses basées sur « la façon dont on se comporte normalement », se trompent.
Le crime, c’est affaire de trouble psychique (structure rose) ou de conséquences de tels troubles (structure verte). La majorité des crimes de sang (hors terrorisme) sont le fait d’individus de structure rose.

Quelques éléments encore pour pouvoir bien cerner la personnalité du condamné : d’abord, il est question d’un homme qui aurait appris à utiliser les armes blanches au cours de sa carrière militaire. Sachez qu’il ne faut jamais laisser un individu de structure rose jouer à des jeux vidéo violents parce qu’il apprendra à tuer sans scrupules : il n’est pas capable de faire la différence entre le réel et l’imaginaire, et à prendre la distance nécessaire qui permet aux autres structures de jouer, de « faire semblant ».

À moment donné, le directeur d’enquête Claude Rousseau évoque le fait que Bary lui donne du « Mon adjudant ». Le journaliste pointe l’aspect « dur à cuire » de Laurent Bary. À mon sens, ce n’est pas cela qui se joue. Les structures psychotiques intelligentes présentent une élation narcissique et, chez eux, les règles de vie en société ne sont pas intégrées, ce qui fait que ces individus posent des actes qui sont à côté de la plaque mais que l’on prend pour des comportements de défi. Souvenez-vous que Jean-Claude Romand avait accueilli les experts psychiatres chargés de son évaluation en leur donnant du « Chers confrères » (alors qu’il n’avait jamais décroché son diplôme de médecin, pour rappel). 

A la lumière des éléments contenus dans le documentaire qui fait état de l’affaire, et des connaissances cliniques apportées par la psychologie structurelle, il est clair que Laurent Bary a le profil psychologique pour avoir commis ce crime dans des circonstances qui sont compatibles avec les éléments physiques du dossier.

Elisabeth Philiponet, Avocate générale à la Cour d’Assises de Besançon, a raison à mon sens lorsque qu’elle estime que Bary s’est sans doute persuadé de son innocence. C’est l’œuvre de ce mécanisme bien connu que l’on repère chez les individus psychotiques : le déni de la réalité. Je ne parle pas de la négation. Le sujet ne nie pas un fait connu de lui : au contraire, son cerveau a zappé l’info. J’ai vu le déni à l’œuvre très clairement lors du suivi que j’ai mené auprès d’un jeune délinquant sexuel de structure rose. Malgré ses efforts à relire avec moi le jugement des faits pour lesquels il était incarcéré, il s’est montré proprement incapable de s’en souvenir.

Bary convainc sa famille et d’autres protagonistes parce qu’il est convaincu lui-même de son innocence. C’est si typique, dans les affaires psycho-légales, de rencontrer ce tableau. En matière de protection des mineurs, c’est ainsi que les juges se fourvoient si fréquemment (pour un point sur cette question, exemple à l’appui, voir cet article).

Hypothèse conclusive : Bary aurait pu le faire et il semble bien que ce soit lui. Ce qui intrigue les enquêteurs et les journalistes, c’est le sang-froid dont il fait preuve. Laurent Bary possède à mon sens la même structure psychique que Jean-Claude Romand. Ces deux affaires ma rappellent un autre suivi que j’ai mené avec un homme qui avait failli tuer sa maîtresse avec une barre de fer. Au contact, ces personnalités sont très étranges. Pour une description clinique, lisez le grand Claude Balier sur la psychose froide. Pour un aperçu immédiat, regardez plusieurs photos de ces deux hommes sur Internet. Vous comprendrez peut-être de quoi je parle…

L’affaire Romand ne doit pas être confondue avec l’affaire Xavier Dupont de Ligonnès, même si ce dernier est également accusé d’avoir tué les siens (femme et enfants ; pas ses parents comme l’a fait Romand). XDDL possède une structure verte. Et ce cher Monsieur a disparu dans la nature… Mon article consacré à Bertrand Cantat (Acte III) vous en apprendra davantage sur la structure verte.

A moins que nous puissions déjà nous pencher davantage sur le sujet avec le meurtrier de Magali Delavaud… Encore un conjoint qui tue sa compagne. Mais, cette fois, l’individu n’est pas de structure rose.

Affaire Magali Delavaud

En novembre 2014, Magali Delavaud est retrouvée morte dans sa voiture calcinée, dans un ravin. Après avoir tenté de dissimuler son acte, son compagnon Jérôme Faye passera aux aveux en expliquant qu’il l’a tuée lors d’une dispute au sujet de l’éducation de leur fils, dispute qui aurait dégénéré.

Le crime a été maquillé de façon bien organisée. L’individu est donc quelqu’un de bien organisé psychiquement. Jérôme Faye présente une bonne capacité intersubjective, capacité qui lui permet de valider son innocence et mettre les enquêteurs sur une fausse piste. Il utilise sa capacité intersubjective au point qu’il anticipe la découverte de l’existence de sa maîtresse par les enquêteurs en parlant à la famille de Magali d’une relation uniquement platonique avec cette femme.

Selon les informations données dans le documentaire, Jérôme aurait montré de la jalousie face au fait que Magali s’occupait davantage de leur enfant que de lui : c’est typique de la structure verte que de se sentir en compétition avec sa propre descendance et de confondre le soin donné par une mère à son enfant et celui donné par une femme à son conjoint. En outre, les proches de Magali sont d’accord pour dire que Jérôme pouvait rabaisser sa compagne en public : typique du vert également.

En garde à vue, acculé, Jérôme Faye avoue. Ainsi, avant cela, il avait nié les faits. Pas dénié : il a toujours su qu’il mentait.

Il a étouffé cette femme. Manifestement un crime non prémédité là aussi. Alors, une fois sa compagne morte, que faire ? Il dira aux enquêteurs qu’il a pensé à se tuer, mais en fait il est dès après la mort de la mère de son enfant en train de préparer un alibi en envoyant des SMS à la victime…

Coup de théâtre durant le procès : un problème somatique chez Magali serait la raison qui a précipité sa mort. Je doute qu’un homme bleu aurait accepté d’opposer cette défense à son ex belle-famille…

Jérôme Faye est condamné à 25 ans de réclusion criminelle pour  meurtre… Une lourde peine en comparaison à d’autres situations. En effet : il semble que Jérôme Faye soit condamné également pour sa capacité de ruse.

L’affaire Prevosto, dans laquelle un policier tue lui aussi sa femme, présente très probablement la même configuration sur le plan des couleurs psychiques (Jacques Prevosto est vert, Marie sa femme était bleue).

Amanda Knox

J’évoquerai enfin une dernière affaire, que je ne déclinerai pas dans le détail, et qui fait l’objet du documentaire Netflix sorti en 2016 Amanda Knox. Lors de son séjour en Italie, la colocataire d’Amanda Knox est assassinée et, du fait de son comportement jugé inadéquat au vu de la situation, Amanda passera pour la coupable idéale. Pas étonnant, puisque cette femme présente une structure rose. Ainsi : Amanda Knox aurait pu commettre le crime. Mais, manifestement, ce n’est pas elle qui l’a commis. Condamnée en 2009, elle sera définitivement acquittée en 2015.

Regardez l’interview du coupable présumé (qui ne reconnaît pas les faits) dans cette émission (la première partie est ici) qui est passée sur la Rai3 : c’est très intéressant… Si vous voulez vous coller à l’exercice, j’attends votre proposition diagnostique de Rudy Guede par mail (écrivez-moi via le formulaire de contact).

Par ailleurs, j’ai l’intention de me pencher sur l’analyse de personnalité des « amants diaboliques », Aurore Martin et Peter Uwe. Accusés du meurtre du mari de Madame. Quelque chose me dit qu’ils forment un couple mixte (en couleurs)…